Les eaux de source d’
Composition et caractéristiques des 4 eaux de source d’eureau Sources :
Eau de la source Puy du Soleil à Teissières les Bouliès dans le Cantal :
Température à la source : 14°C
PH : 7,4
Conductivité : 210 µS / cm
Résidu sec à 180°C : 176 mg / L
Nitrate : < 0,2 mg / L
Nitrite : < 0,005 mg / L
Sodium : 10 mg / L
Potassium : 1 mg / L
Magnésium : 10 mg / L
Calcium : 16 mg / L
Hydrogénocarbonates : 40 mg / L
Sulfates : 16 mg / L
Chlorures : 5 mg / L
La source Puy du Soleil est implantée en pleine nature, à une quinzaine de km au sud-est d’Aurillac dans le secteur de « la Chataigneraie » au sud du volcan du Cantal. Le forage d’une profondeur de 260 mètres se situe à une altitude de 790 mètres. Les formations géologiques observées dans le forage sont principalement des micaschistes, dans lesquels s’intercalent des filons de microgranite et de quartz. L’eau s’écoule lentement dans des réseaux de fractures et de fissures très profondes, où elle acquiert sa minéralisation. Son âge est estimé à environ 5000 ans. La profondeur de la nappe et sa protection par 3 m de limons argileux en surface la rend très peu vulnérable vis-à-vis des activités humaines. L’eau est d’une grande qualité, très stable et peu minéralisée.
Eau de la source Sirènéa à Saint Hippolyte dans l’Indre et Loire :
Température à la source : 18°C
PH : 7,4
Conductivité (à 25°C) : 453 µS / cm
Résidu sec à 180°C : 300 mg / L
Nitrate : < 3 mg / L
Nitrite : < 0,01 mg / L
Sodium : 14 mg / L
Potassium : 4 mg / L
Magnésium : 11 mg / L
Calcium : 64 mg / L
Hydrogénocarbonates : 164 mg / L
Sulfates : 44 mg / L
Chlorures : 13 mg / L
La Source Sirènéa est située dans le sud de la Touraine. L’eau est puisée en pleine nature, à 172 m de profondeur dans la nappe des sables du Cénomanien. C’est un immense aquifère captif d’environ 29 000 km², très bien protégé des infiltrations superficielles par 26 mètres de marnes argileuses, couche imperméable qui protège l’eau contre les contaminations chimiques et microbiologiques. La vitesse de circulation de l’eau dans les sables du cénomanien est comprise entre 300 et 500 m /an, ce qui procure à l’eau un temps de filtration de 35 à 70 ans. Cette filtration naturelle très lente procure à l’eau sa grande pureté, sa faible minéralisation et son gout léger et équilibré en bouche qui convient au plus grand nombre.
Eau de la source Clair’Oise à Marolles dans l’Oise :
Température à la source : 12°C
PH : 7,1
Conductivité à 25°C : 670 µS / cm
Résidu sec à 180°C : 387 mg / L
Nitrate : < 1 mg / L
Nitrite : < 0,02 mg / L
Sodium : 6 mg / L
Potassium : 1 mg / L
Magnésium : 17 mg / L
Calcium : 104 mg / L
Hydrogénocarbonates : 355 mg / L
Sulfates : 25 mg / L
Chlorures : 8 mg / L
La source Clair’Oise se situe à Marolles dans l’extrême Sud-Est de l’Oise, à 75 km au nord-est de Paris. L’eau est puisée à 60 m de profondeur dans la nappe des sables du Cuisien inférieur. L’aquifère est captif, protégé des infiltrations superficielles par une épaisse couche d’argile de 16 m qui garantit la pureté de l’eau tant sur le plan chimique (pas de nitrate ni de pesticide) que sur le plan microbiologique. L’eau est moyennement minéralisée, pure et stable, ce qui lui procure un goût léger et équilibré en bouche.
Eau de la source Des Garrigues à Monteux dans le Vaucluse :
Température à la source : 18°C
PH : 7,1
Conductivité à 25°C : 580 µS / cm
Résidu sec à 180°C : 350 mg / L
Nitrate : < 1 mg / L
Nitrite : < 0,02 mg / L
Sodium : 28 mg / L
Potassium : 1,5 mg / L
Magnésium : 29 mg / L
Calcium : 50 mg / L
Hydrogénocarbonates : 248 mg / L
Sulfates : 44 mg / L
Chlorures : 22 mg / L
La Source des Garrigues est située entre Avignon et Carpentras. L’eau provient de l’aquifère du Miocène qui est une sorte de millefeuille de couches sableuses (appelées safres) et argilo-marneuses, de plusieurs centaines de mètres d’épaisseur. Il s’agit d’un aquifère multicouches dont les strates sableuses contiennent des nappes d’eau captives très bien protégées des pollutions de surface par de multiples couches étanches de marnes. Les couches de sables qui affleurent en pleine nature, au pied du Mont Ventoux, ont accumulé l’eau provenant des pluies pendant plusieurs dizaines de milliers d’années. Cette eau emmagasinée chemine lentement d’est en ouest sur 10 à 15 km, de la périphérie vers le centre du bassin, puis vers la vallée du Rhône qui constitue la sortie naturelle de la nappe. Les études faites sur les vitesses de transfert et l’âge de l’eau ont montré que l’âge de l’eau de cet aquifère est compris entre 1 500 à 12 000 ans, selon la profondeur et la localisation des forages. Il en résulte une eau d’une très grande pureté, légèrement minéralisée et bien équilibrée en bouche, exempte de toute contamination chimique ou microbiologique.
L’eau des bonbonnes 
peut-elle être utilisée pour faire les biberons des bébés ?
Les trois critères à respecter pour qu’une eau soit recommandée pour la préparation des biberons des nourrissons sont :
- L’absence de nitrate (< 10 mg / L),
- Une faible concentration en sels minéraux, en particulier sodium, sulfates et calcium (résidu sec < 500 mg / L) car les reins immatures des bébés ne doivent pas être soumis à des concentrations élevées en sels,
- Une qualité microbiologique irréprochable.
La qualité des quatre eaux de source d’eureau Sources respecte parfaitement chacun des 3 critères et convient pour la préparation des biberons.
Cependant, le fait que l’eau des bonbonnes transite par une fontaine ou une pompe ne permet pas à eureau Sources de garantir la qualité microbiologique de l’eau qui sort de l’appareil de distribution. En effet, la qualité microbiologique dépend des nettoyages de l’appareil de distribution. En particulier, la fréquence de nettoyage, la méthode utilisée pour le nettoyage, la rigueur avec laquelle celle-ci est appliquée et la qualité de l’eau de rinçage utilisée. Une mauvaise hygiène d’un appareil de distribution pourrait conduire à des intoxications de nourrissons pouvant être potentiellement graves.
Dans ces conditions, est-il possible d’utiliser l’eau prélevée directement en sortie d’une bonbonne pour préparer des biberons, sans passer par une fontaine ou une pompe ?
Oui, mais il existe toutefois une sérieuse restriction : En raison de leur contenu important (10 ou 18,9 L) le temps d’utilisation complet d’une bonbonne pour faire des biberons est trop long pour garantir la pérennité de la bonne qualité microbiologique de l’eau. En ouvrant et refermant de multiples fois une bonbonne, les utilisateurs sont susceptibles d’introduire involontairement des contaminations. Etant donné que les bonbonnes ne peuvent pas être conservées au réfrigérateur, eureau Sources ne recommande pas d’utiliser l’eau d’une bonbonne pour préparer un biberon plus de 24 h après sa première ouverture.
Les eaux sont naturelles et sans traitement chimique :
Les eaux de nos 4 sources proviennent de ressources profondes et très bien protégées par la nature.
Elles sont stables et d’une grande pureté microbiologique. Elles ne comportent aucun pesticide et ne nécessitent aucun traitement de potabilisation. Elles ne contiennent bien entendu aucun désinfectant ou stabilisant de quelque nature que ce soit.
Comme dans presque tous les aquifères profonds, nos eaux contiennent du fer. Le fer n’est pas du tout dangereux pour la santé, mais il procure à l’eau un gout métallique qui n’est pas très agréable. C’est pourquoi elles subissent une déferrisation. Le processus de déferrisation est réalisé par un phénomène physique : En injectant de l’air sous forme de bulles dans l’eau, l’oxygène de l’air oxyde le fer qui est en solution dans l’eau et le fer devient insoluble. Le fer qui précipite est ensuite récupéré par un simple filtre. L’eau est ensuite conditionnée directement dans les bonbonnes.
gère ses 4 sources de façon économe, responsable et durable :
Le maitre-mot chez eureau Sources c’est : « Pas de gâchis » pour préserver les ressources.
est une PME française responsable :
eureau Sources ne fait pas partie d’un grand groupe avec des mécanismes d’optimisation fiscale. eureau Sources ne profite pas du système et contribue au financement de l’état et des services publics. eureau Sources fait vivre 40 familles françaises et cherche à promouvoir un système de consommation vertueux, économe et vraiment durable.
garantit un usage noble de l’eau pour l’alimentation humaine :
100 % des bonbonnes que nous livrons servent à l’alimentation et l’hydratation humaine. C’est l’usage le plus noble que l’on puisse faire de ressources de grande qualité.
Dans la plupart des villes et villages français, il n’existe qu’un seul système de production et de distribution d’eau. Ce système distribue une eau de qualité potable qui est utilisée pour tous les usages, y compris ceux pour lesquels il est inutile d’avoir une eau de bonne qualité : nettoyage des rues, arrosage des pelouses plantations et espaces verts publics, arrosages des jardins privés, alimentation de stations de nettoyage de véhicules, chasses d’eaux des sanitaires, alimentation de divers systèmes de refroidissement, consommations industrielles diverses, nettoyages publics ou privés variés.
Il existe ensuite des usages intermédiaires de l’eau pour lesquels une eau de bonne qualité est nécessaire, sans toutefois justifier l’usage d’eau potable avec de très fortes exigences de qualité : l’hygiène corporelle, le nettoyage du linge et celui de la vaisselle, la préparation des aliments et certains nettoyages qui nécessitent une bonne hygiène comme les cuisines ou les salles de bains.
Selon une enquête de 2006 du centre d’information sur l’eau (https://www.cieau.com/), à peine 1 % de l’eau du robinet sert à l’alimentation humaine alors que les traitements et les normes à respecter sont construits pour obtenir la qualité nécessaire à ce petit %.
La consommation annuelle moyenne d’un français est de 148 L d’eau du robinet / an et se répartit de la façon suivante :
- 49 litres pour les bains et les douches = 33 %
- 25 litres pour les W.C. = 17 %
- 25 litres pour le linge = 17 %
- 12 litres pour la vaisselle = 8 %
- 11 litres pour des usages au travail ou dans des lieux publics = 7,4 %
- 8 litres pour le ménage = 5,3 %
- 8 litres pour l’arrosage des plantes = 5,3 %
- 9 litres pour la préparation de la nourriture = 6 %
- 1,5 litres pour la boisson = 1 %
NB : ces chiffres ne tiennent pas compte des besoins industriels, de ceux des services publics (hôpitaux, Epahd, enseignement, etc.), de l’hôtellerie et de la restauration.
Les professionnels de la distribution d’eau estiment qu’au moins 70 % de l’eau distribuée en réseau ne nécessite pas d’exploiter des ressources souterraines de qualité et de mettre en œuvre des traitements contraignants et couteux.
