Source Puy du Soleil (Teissières)
Historique
L’histoire de Teissières-les-Bouliès commence en 1821 avec la découverte d’une source d’eau gazeuse. Aussi incroyable que cela puisse paraître le nom de Teissières fut connu non seulement à Paris mais en Afrique du Nord, aux Etats-Unis, et jusque dans les pharmacies indochinoises. Malheureusement, dans les années 1925-1930, la source fut vendue à un « financier parisien » qui voulut intensifier l’exploitation de la source. L’équilibre naturel en fut modifié. L’eau perdit ses qualités et se vendit moins bien. L’entreprise fit faillite et fut vendue à des particuliers qui laissèrent l’exploitation à l’abandon.
Durant les années 80, la commune entreprit de relancer l’exploitation de la source d’eau gazeuse. Un forage fut réalisé mais l’eau gazeuse ne fut pas retrouvée. C’est une eau plate, faiblement minéralisée, avec un pH légèrement alcalin qui a été découverte. Cette eau fut commercialisée dans le Cantal avec succès jusqu’en 1994.
En 1996, un nouveau projet vit le jour avec un concept novateur : l’embouteillage d’eau en bonbonne de 5 Gallons (18,9 litres). C’est alors que vit le jour « Les Sources de Teissières S.A. » avec le succès qu’on lui connaît aujourd’hui.
L’environnement
Teissières-les-Bouliès est situé à une vingtaine de kilomètres d’Aurillac, Préfecture du Cantal, au cœur de la Châtaigneraie. Cette région fait partie du vieux socle cristallin du Massif Central. A 850 mètres d’altitude, l’usine est parfaitement intégrée dans son environnement.
Hormis une scierie de bois, la commune ne compte pas d’autre implantation industrielle.
Caractéristiques du forage
Le forage d’une profondeur de 260 mètres se situe à une altitude de 790 mètres. Celui-ci est cimenté sur les 40 premiers mètres afin de le protéger d’infiltrations d’eaux superficielles. Le débit est de 10 m3 / heure.
Des enquêtes hydrogéochimique et hydrogéologique ont permis de mettre en évidence l’ancienneté et la zone d’alimentation de cette eau: l’utilisation d’un isotope de l’oxygène (O18) démontre que la zone d’alimentation se situe à une altitude de 1220 m. Les altitudes des reliefs en Châtaigneraie n’excédant guère 800 m, l’origine de l’eau est à rechercher en dehors de celle-ci, vraisemblablement au niveau du flanc Sud du strato-volcan des Monts du Cantal soit à 20 km de distance du forage. L’utilisation de carbone 14 a permis de dater l’eau. L’âge constaté serait de 6650 ans.
Ces données hydrogéologiques et hydrogéochimiques sont le gage de la permanence dans le temps de l’excellente qualité de l’eau exploitée par la Source de Teissières.
Source Clair’Oise (Marolles)
Historique
Devant l’évolution du marché, notamment par la généralisation et la concentration des clients nationaux, la Société décide de renforcer sa position sur le territoire en se rapprochant des zones mal desservies jusque-là, le bassin parisien, le Nord et l’Est de la France. Faute de source disponible pouvant répondre à ses standards exigeants, eureau SOURCES décide la création d’une nouvelle unité et se met en recherche au milieu des années 2000, d’un site industriel où elle pourra créer sa propre source.
Avec l’aide de son cabinet d’hydrogéologie, elle identifie une zone où la qualité de l’eau souterraine pourra correspondre à ses exigences. Dans cette zone déterminée, elle fait l’acquisition d’un ancien site industriel de 6500 m² sur un terrain de pratiquement 5 hectares. Le site se situe à Marolles dans l’extrême Sud-Est de l’Oise, à 70 km de Paris, 50 km de l’aéroport Charles de Gaulles et 45 km de Disneyland Paris.
Les forages de reconnaissance réalisés en 2009, confirment la présence d’une eau pure, stable, équilibrée et abondante. Après réalisation des équipements définitifs, instruction des dossiers administratifs et réhabilitation complète du site, la production débute au début de l’année 2014.
L’environnement
Marolles fait partie du Pays du Valois, aux confins de l’Oise et aux portes de l’Ile-de-France, bordé par les forêts de Compiègne, de Retz et d’Ermenonville. Il se caractérise par la richesse de son patrimoine et la diversité de ses paysages.
Le pays de Valois et ses nombreux bois communaux ou privés jouxte trois célèbres forêts domaniales. Les défrichements anciens ont laissé subsister de vastes futaies, qui sont en grande partie l'œuvre des hommes. Préservées comme réserves de bois et terrains de chasse, elles sont toujours exploitées et sont devenues des lieux de loisirs. Entre ces forêts s’étendent de vastes champs consacrés à l’agriculture ou à des vergers. Entre champs et forêts, le plateau du Valois est creusé de vallées, le long desquelles se trouvent des zones de marais et une végétation spécifique.
Marolles, petite commune du canton de Betz, tire son origine étymologique du diminutif germanique mari (mare, lac). Le nombre de marais environnants explique aisément cette origine et surtout, la présence de l’eau. L’habitat du lieu semble remonter aux temps préhistoriques. En effet, des silex taillés y furent recueillis à la fin du XIXe siècle. Le territoire de la commune s’étend de part et d’autre de la rivière Ourcq où règne un charme certain dans cette bourgade lovée aux confins du département de l’Oise. Principalement implanté sur la rive droite de la vallée de l’Ourcq, Marolles marque à l’Est la limite entre le Valois et le Multien. Marolles se distingue également grâce aux étangs de l’un de ses hameaux. En effet, Bourneville est devenu le premier site naturel de l’Oise ayant fait l’objet d’un arrêté de biotope.
Le site de la Source Clair’Oise, est situé entre le hameau de Bourneville et la forêt qui surplombe la vallée de l’Ourcq.
Caractéristiques du forage
Le forage d’une profondeur de 60 mètres, a un débit maximum de 55 m3/h, le plaçant comme l’un des plus importants de la profession. Il est situé dans un bassin sédimentaire, constitué de sables et sables argileux, recouverts en dessous et au-dessus, par des couches d’argiles et d’argiles noires. La nappe prélevée est celle du Cuisien.
L’eau de la Source Clair’Oise ne contient ni nitrates, ni pesticides, ni aucun autre élément indésirable. Elle est très légèrement minéralisée et relativement neutre. Elle convient donc au plus grand nombre.
Source Sirènéa (Saint-Hippolyte)
Historique
Le marché de la bonbonne à eau est en pleine maturité au milieu des années 2000. La demande est forte et la Société doit accompagner le développement du marché en se rapprochant des zones de forte consommation pour limiter l’impact du transport. Elle fait l’acquisition en 2003, d’un ancien site de conditionnement d’eau de source en bouteille de 0,5 et 1,5 litre, fermé depuis quelques années.
Saint Hippolyte est connu localement pour sa source de la Bondoire. Les habitants de la commune et ses alentours se rappellent être venu pendant leur enfance, chercher l’eau à la Source … Les temps ont changé et la source était devenue une usine de conditionnement, propriété d’un groupe privé spécialisé dans cette activité. Celui-ci avait arrêté son activité à la fin des années 1990 car la qualité de l’eau de la Bondoire ne correspondait plus au standard qualité du moment.
Ce site disposait d’un avantage non exploité jusque-là. Il existait un autre forage captant l’eau d’un autre aquifère, plus profond et de très grande qualité. C’est ce forage qui a intéressé la société à venir s’y implanter. Avec l’appui de la communauté de Communes de Loches, la réhabilitation du site a été effectuée et la reprise d’activité a eu lieu en 2003, avec la spécificité d’eureau SOURCES, le conditionnement de la bonbonne à eau.
L’environnement
Saint Hippolyte est une commune rurale à 10 km à l’Est de Loches. L’activité principale est l’agriculture et l’artisanat.
La Source est située sur le versant Est de la vallée de la rivière L’Indre, qui se jette dans le Cher un peu avant Tours. Sa situation en vallée de rivière, l’isole des zones de cultures intensives. Seuls quelques pâturages existent dans cette zone composée surtout de parcelles boisées.
La caractéristique géologique est favorable puisque cette zone surplombe un bassin sédimentaire important et très protégé en sous-sol.
Caractéristiques du forage
L’aquifère est un bassin sédimentaire composé de sable et de calcaire, protégé par des couches d'argile supérieures et inférieures. Cette nappe, le Cénomanien, s'étale de Nogent-le-Rotrou à Poitiers. Plus le forage est profond, plus l’eau est filtrée naturellement. Pour Saint-Hippolyte, c'est 214 mètres, pour un âge moyen de plusieurs dizaines d'années.
La capacité du forage permet la production annuelle de plus de 1.500.000 bonbonnes.
L’eau de la source Sirènéa est neutre et très équilibrée en bouche. Elle convient donc au plus grand nombre.
Source Perle de Roches (Montarcher)
Historique
Ce sont les Romains qui ont donné son nom à Montarcher, « le Mont des Archers » ; place fortifiée dont les plus anciens vestiges datent des Gaulois.
Au début des années 1980, la commune de Montarcher crée un captage d’alimentation en eau potable sur le site du Bois du Marais. Le débit n’étant pas suffisant, une campagne géophysique réalisée en janvier 1996, a permis d’implanter 3 sondages de reconnaissance. Deux d’entre eux furent transformés en ouvrage définitifs et testés.
En 1997, la société « Eau de Source de Montarcher S.A » est créée en vue d’exploiter les 2 forages. L’activité de conditionnement débute réellement en 1999 avec 2 formats : bidon de 5 litres et bonbonnes de 5 Gallons (18,9 litres).
En décembre 2000, la société est rachetée par la Société « Les Sources de Teissières » qui recentre l’activité sur le conditionnement de bonbonnes.
L’environnement
Montarcher est un petit village médiéval qui occupe une position centrale au cœur des Monts du Forez et de l'Auvergne. C'est la commune la plus élevée du département de la Loire (1162 mètres) et la moins peuplée (75 habitants).
La source est située sur un plateau de roches métamorphiques formé pendant l’ère primaire durant un cycle d’orogénèse
Caractéristiques des forages
Grâce à l'absence d'élevage et de culture, le risque de pollution des sols est nul. Les analyses bactériologiques confirment l'excellente protection de la source qui est forée à 33 et 40 mètres de profondeur.
L’eau est pompée à 40 mètres de profondeur à un débit de 10 m3 / heure